Et bien voilà, j’y suis. Je suis une journaliste 2.0. D’abord Facebook, Twitter, puis un blog culinaire, puis ce blog. Le blog où je poserai mes écrits, mes articles, mes reportages, mes portraits, mes coups de coeur, mes billets d’humeur… Une vitrine de ce que je sais faire, de ce que j’aime faire, et de ce que je veux continuer à faire, capter des instants, les coucher sur le papier, traduire des rencontres, les rendre vivantes en lisant quelques lignes.
Je suis journaliste depuis près de 10 ans maintenant. C’est court et long à la fois. En 10 ans, j’ai écumé la presse quotidienne régionale, au sein de La Montagne (groupe Centre France) et de l’Yonne républicaine, entre Issoire, Brive-la-Gaillarde, Clermont-Ferrand, Auxerre et Joigny, entre la locale et le service des sports. En cinq ans, j’ai posé mon cahier et mon stylo dans huit agences et services différents, que ce soit en simple CDD au début ou en tant que titulaire auréolé des trois lettres qui sonne comme un jackpot : CDI. Et puis la vie a fait que je me suis détournée de ce quotidien aux accents régionaux, j’ai rêvé que je pourrais planter ma plume plus souvent dans les magazines. Pour y dresser des sujets plus profonds, plus ciblés sur ce que j’aime, sur ce qui me fait vibrer. La gastronomie, la cuisine, le terroir, les restaurants, les hôtels, l’art de vivre en général, cela m’a toujours fait envie. Parce que j’aime croquer les mots qu’on me dicte pour les transposer dans un article destiné à être lu par tous.
Alors j’ai dit adieu aux trois lettres papesses de l’emploi aujourd’hui, et j’ai embrassé Pôle emploi, à contre-coeur, en attendant de trouver des piges, des magazines qui voudraient bien de moi et de mon parcours, de ce que j’ai dans les doigts et dans le coeur.
Très vite j’ai décroché une pige, pour un hors série sur les hôtels et les maisons d’hôtes de charme en Auvergne, pour le magazine qui s’appelait… En Auvergne (ça ne s’invente pas !). Une surprise et un plaisir. J’ai repris les rênes de ma fidèle monture, ma voiture, et je suis repartie sillonner les routes auvergnates, avec un bonheur sans nom. Trois ans d’exil en Bourgogne, dans l’Yonne, m’ont fait réaliser à quel point j’aime ma région natale.
Cette première expérience en freelance va m’ouvrir des portes que je n’aurais pas soupçonnées. En présentant mon travail, j’obtiens des piges régulières pour le magazine COZ, magazine gastronomique lyonnais, un « produit » très qualitatif, avec des photos et une maquette travaillées, ainsi qu’une ligne éditoriale qui mise sur ce qui se fait de mieux dans le monde de la cuisine et de la gastronomie. Grâce à cela, je mets un pied dans le plat de ma passion, et je ne m’en lasse pas. Interviews, portraits de chefs étoilés, reportages au plus près du terrain en quête d’authenticité de produits (les escargots de Bourgogne, la Fourme d’Ambert, les fruits confits…) Je m’éclate.
A partir de là, tout s’imbrique, on me propose des piges pour le magazine Massif Central (qui appartient désormais au groupe Centre France) mais aussi pour un des plus vieux hebdomadaires de France : L’Auvergnat de Paris. Pour ce dernier, j’arpente ma région pour y puiser la quintessence de son terroir.
Depuis peu, je travaille aussi pour deux magazines gratuits diffusés respectivement sur Clermont-Ferrand et dans toute l’Auvergne : Myrtille (plutôt féminin), et Le Petit Gourmet (plutôt gourmand). Bref, je ne m’ennuie pas, et je continue à chercher d’autres magazines à qui proposer ma plume auvergnate, parce que je me contente rarement de ce que j’ai… On peut toujours faire mieux. Mon rêve étant de voyager un peu partout pour exercer mon métier que j’aime par dessus tout et d’aller poser mon oeil sur un pays, une ville, une destination lors de reportages inoubliables. Ils le sont tous un peu, mais ma curiosité est très gourmande, elle aussi.
Voilà en quelques mots, mon parcours de jeune journaliste. J’espère que vous apprécierez ici de me lire, et peut-être de m’écrire. Bienvenue dans mon espace personnel et professionnel à la fois.
Les Petits Papiers de Mathilde 